La partie basse derrière les petites portes
laisse entrevoir un pavillon imposant.
En haut, la partie phono
en elle-même.
Inutile de vous dire que je me demandais bien pourquoi il y avait un fil électrique à l'arrière à la première vue de cet appareil....
Un premier démontage va apporter beaucoup d'explications...
La partie supérieure, une fois enlevée, fait apparaitre un régulateur centrifuge à masselottes (de marque THORENS) commandé par un moteur électrique, voilà déjà la raison du fil.
Ce moteur possède un rhéostat en série qui permet de faire fonctionner le moteur sur une tension secteur allant de 100V à 250V. La photographie ci-dessous permet de mieux voir cette partie.
L'ensemble bloc moteur est de marque Thorens et possède la référence: 'Thorens Electric Model EL'.
La courroie plate était remplacée par un élastique tombant en poussière...
(le tournevis n'est là que pour la prise de vue :-)
Vue d'avion...: on découvre de gauche à
droite:
- 1 une boite à aiguille (pleine en plus, d'une
cinquantaine d'aiguilles gravées 'Herold')
- le support
de repos du bras
- La commande réglable d'arrêt
automatique du disque en fin de lecture (les premières platines
automatiques ?)
- le bras par lui-même
- en bas à
gauche la commande manuelle du moteur (2 boutons M/A)
- A droite
la commande de vitesse qui règle le frotteur en feutrine
sur le régulateur à masselottes.
Le démontage de la partie supérieure laisse découvrir l'intérieur du meuble et là, le pavillon dont la structure est une véritable oeuvre d'art....
2 autres vues de celui-ci sont visibles plus bas.
Il est composé de plus de 30 pièces de bois fin (1.5 mm environ) dont les formes et les découpes relèvent d'un véritable travail d'ébéniste.
Inutile de vous dire qu'au premier démontage, ce pavillon était loin d'être dans cet état.
Les volutes complexes ont représenté un habitat exceptionnel pour toute une faune d'araignées dont il ne restait plus que des squelettes et un enchevêtrement de toiles à faire fuir....
L'état du bois, une fois nettoyé, est impeccable ainsi que celui des bouchages des joints à base de résine.
La vue de dessus montre l'embouchure de raccordement avec le bras du phono de la platine supérieure.
Un autre angle de vue qui montre la complexité et la beauté de cette pièce.
Les deux vues ci-contre montrent l'ensemble mécanique moteur nettoyé et restauré (il ne reste que quelques traces d'une rouille agressive).
On peut voir sur la photo du bas les graisseurs des paliers du moteur et sa fixation par ressort.
C'est vrai que j'avais hâte d'entendre le son de cet engin, notamment avec un pavillon bois contraire aux habitudes et surtout de cette taille.
Je ne dirais pas que l'on obtient un 'son lampe' mais quelle différence quand même par rapport à un pavillon métallique...