SUPPORTS ET SÉLECTEURS

Les 15 supports équipant l'appareil suffisent pour essayer la grande majorité des lampes existantes.

Chacune des douilles des supports est alimentée par l'intermédiaire d'un des sélecteurs 1 2 3 4 5 6 7 8 9 conformément au tableau des interconnexions (page 15).

Les positions des boutons flèche de ces sélecteurs donnent l'indication des circuits et sources de tension qui sont réunis aux douilles correspondantes.

On doit remarquer que les douilles des supports de lampes peuvent rester 'libres', c'est-à-dire n'être réunies à aucun circuit ; de cette constatation, il découle que:
a) Si le filament de la lampe a plus de 2 broçhes (chauffage série parallèle, chauffage avec prise pour lampe témoin), le sélecteur correspondant à la prise sur le filament sera mis sur la position libre.
b) Si la lampe a une électrodc reliée à plusieurs broches de son culot, les sélecteurs correspondants peuvent être mis sur la même position ; ou, autre possibilité, l'un seulement des sélecteurs sera réuni au circuit d'alimentation, les autres étant placés sur la position libre. C'est la première solution qui a été choisie lors de l'établissement des combinaisons.

MESURE SUR LES DIODES ET LES VALVES

Les valves doivent être essayées en connectant l'anode à la tension de 250 volts à travers une résistance de 5 kOhms (sélecteur d'anode sur la position 9) ; le courant anodique est, dans ce cas, sensiblement égal à 40 mA. Un tel courant étant trop élevé pour les diodes, celles-ci sont essayées avec une tension plaque de 100 volts et une résistance en série de 100 kOhms (sélecteur sur la position 0); le courant anodique est alors sensiblement égal à 1 mA.

Ces conditions correspondent aux besoins les plus fréquents mais il est possible de contrôler les valves et les diodes sous d'autres conditions, c'est-à-dire alimenter leur plaque à travers 5 kOhms ou 100 kOhms par l'une des 9 tensions anodiques, par exemple avec une tension plaque de 150 volts à travers la résistance de 5 kOhms; dans ce cas, le courant anodique est voisin de 24 mA, ou, avec une tension plaque de 250 volts et la résistance de 100 kOhms; dans ce cas, le courant anodique est voisin de 2,3 mA. Il apparaît qu'il est donc toujours possible de choisir une tension et une résistance telles que le tube ne soit pas soumis à un débit trop important, le courant étant, dans ces conditions, déterminé et limité par la résistance série, la lampe ne risque aucun dommage.
Une bonne indication du pouvoir émissif de la cathode est donnée par le contrôle suivant en diminuant la tension de chauffage d'environ 20 %, le courant ne doit pas diminuer de plus de 10 %.

Remarque: Le tableau II (valable pour tous les tubes) (voir appendice page 14) donne l'écart en % entre les différentes valeurs des tensions filament.

Exemple: Prenons la valve 6Z5. Cette valve a un filament qui peut être chauffé soit en série soit en parallèle. D'après le dessin du culot et le schéma d'interconnexion de l'appareil, il apparaît que l'on peut chauffer cette lampe, les deux parties du filament étant en série si la borne 1 est libre, la borne 6 à la masse et la borne 2 à la source de tension filament. La tension de chauffage sera prise égale à 13 volts.

Chaque élément de la valve sera essayé séparément, la mesure se fera donc en deux fois, le sélecteur correspondant à la plaque de la partie à essayer étant placé sur la position 9 (haute tension à travers 5 kOhms.)
La combinaison de mesure est donc:

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