Ce sont deux techniques indépendantes. Les touches sensitives sont énormément devenues à la mode dans les années 70-80 pour une raison simple, l'apparition de la télécommande.
Si on prend l'exemple des téléviseurs, les plus anciens étaient équipés d'un clavier mécanique qui, déjà à l'époque, commutait des curseurs de potentiomètres ou ajustables pour changer la tension varicap des tuners.
Cette mécanique était un obstacle au changement de chaine par télécommande, qui se devait de faire abstraction de toute commutation mécanique.
C'est ainsi que sont apparus des circuits de commutation sensitifs spécialisés comme par exemple les séries des SAS560 et 570 et bien d'autres par la suite (les premiers étaient même à transistors comme Océanic). La touche à effleurement offrait une souplesse de commutation soit par la télécom soit en direct sans conflit de commande (et souvent l'inconvénient de commutations intempestives avec l'humidité, comme les KM2 de chez Philips )
De là a étendre ce type de "sensor" à d'autres commandes comme le niveau sonore, les tonalités, etc..., la mode était lancée.
C'était le début de l'ère de la disparition de la mécanique, claviers, mais aussi potentiomètres crachouilleux et autres bimbeloteries du même genre.
Sortir un tension variable de 0 à X volts à partir de ces circuits était un jeu d'enfant, puisqu'il s'agissait de circuits générant des signaux carrés à rapport cyclique variable, qu'il suffisait d'intégrer pour obtenir une tension continue variable et ajustable.
C'est encore le principe utilisé aujourd'hui, même si on passe désormais par des µP et réalise le stockage des préférences et diverses mémorisations en EEprom.
Par contre à l'époque, les VCA (amplificateurs commandés en tension) n'existaient pas. Tout au moins pas au sens actuel du terme et de la technologie.
C'est ainsi que les premiers sytèmes (systèmes D ?) utilisaient par exemple cette tension variable pour alimenter une luciole, qui elle même éclairait une photorésistance. Le pas était franchi: on pouvait obtenir une résistance variable par le biais d'une tension variable.
L'un des exemples tardif est celui de BARCO. Sa platine chroma voyait la luminosité ajustée sur les trois canaux R V B à l'aide d'une luciole entourée de trois photorésistances, le tout logé dans un boîtier noir style boite de film 24x36. Inutile de dire que ces sytèmes étaient loins d'être exemplaire en terme de linéarité de commande.
Toute une époque...
|