C'était facile à prévoir qu'il ne va pas faire chaud tout de suite, la panthère de salon a encore son poil d'hiver et reste enfouie soua ma couette douillette sauf pour aller manger.

Il ne fait vraiment pas chaud à Reims, je ne veux pas sortir de sous la couette non plus et je regrette la maison de papa ou je pouvais allumer la cheminée et m'asseoir au coin du feu avec la panthère sur les genoux en attendant l'été.

En regardant le poil du chat, je sais déjà que les vignerons vont se plaindre qu'il fait trop froid, ou pas assez, qu'il pleut trop, ou pas assez, tout comme un peu tout le monde le fera tous corps de métiers confondus au moins une fois dans l'année si Pernaud passe par là et leur tend un micro. L'homme est mieux dressé que le singe : tu lui tends un micro et il se plaint. Quitte à être dressé je préfère la philosophie de Barney.

Tiens c'est marrant quand même, c'est toujours trop ou trop peu et dans certains cas quand le plumage est  à la hauteur du ramage le con (tribuable ou pas) renfloue à travers une aide mais quand il y a une année exceptionnelle parce que les trop et les trop peu ont quand même pas si mal fait les choses, bah la filière aidée ne renfloue guère le con (toujours tribuable ou pas) en lui retournant son aide.

Quand je vois tout ça, je me dis qu'il n'y a pas que la 6e de Tchaikowski qui le soit, finalement. Comparée aux refrains joués par les médias ou chacun y va de son petit couplet elle l'est même tellement peu, tellement  "si peu" quand de pleurer les autres aiment "tellement si fort".

C'est bien pour ça que la plus grande symphonie pathétique n'a pas été composée par un russe, mais est toujours en cours d'écriture quelque part en France.