| Sujet : Sans tambours, ni trompettes Nouveau | De Van den Bergh Georges Le 03-07-2006 à 10:22 sta |
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Bonjour, (Que Calor)
17.30 Hr, en ce 30 juin, premier jour de la grande transhumance, Bruxelles gare Centrale, les touristes en short croisent les employés rejoignant leurs pénates, la Cinémathèque est à présent ouverte, je traverse la galerie Ravenstein, grimpe calmement les escaliers, fait encore chaud, je descends dans le musée du Cinéma, me saisis d’un programme et remonte aussitôt à la surface; encore deux volées d’escaliers , je passe à côté de la statue de Belliard, ce général français qui en 1830 nous a aidé à bouter dehors les hollandais ; je traverse, sous la protection d’un feu, la rue Royale ; je rentre dans le parc à la recherche d’un banc à l’ombre pour y consulter ce fameux programme, nous y voici enfin ..que nous réserve ce mois de juillet. ?
Le temps me semble à l’orage, serait ce le jour du coup de foudre ?
Je lève un peu les yeux de ce programme, j’ai tout le temps.
Un costume-cravate-attaché-case, deux costumes-cravate-attaché-case, trois costumes-cravate-attaché-case, quatre moutons-attaché-case, cinq moutons, six moutons, Un lapin bleu avec un gros réveil- rouge « Je suis en retard, je suis en retard, .. » Je bondis à sa poursuite « Z’êtes pas un peu fou de courir par une chaleur pareille ? » ; « Je suis en retard, je suis en retard, .. » ; arrivé au bassin central POUF évaporé le lapin, me retourne ; le parc a changé : les redingotes, crinolines et ombrelles blanches ont remplacé les costumes, Tee-Shirt et bermudas hideux et aux odeurs de gaufres et de crèmes glacées se sont substituées de légères senteurs de jasmin et de muguet; une belle évanescente laisse tomber à mes pieds un petit mouchoir de dentelle blanche ,
je me baisse aussitôt, le ramasse et le porte à mes narines gonflées d’impatience et hume jusqu’à l’extase son parfum d’aubépine , je vacille , tombe en arrière dans le bassin …quatre moutards rigolent en postillonnant leur glace à la pistache, du moins me reste-t-il le mouchoir ; Que nenni , dans la main l’emballage gluant d’un frisco à la fraise . Encore une qui m’a posé un lapin !
Extrait de « Contes des culs-mouillés » édité chez « Sole é cabessa » dans la collection
« Le lapin farceur » ; en vente dans toutes les mauvaises librairies.
Dans la même collection vous pourrez également découvrir « Contes des Culs-secs ou histoires de verres pleins et de verres vides » ; pour vous mettre l’eau à la bouche un très court extrait : Quand mon verre est plein je le vide, quand il est vide je le plains.
Georges V
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| Sujet : Sans tambours, ni trompettes Nouveau | De Roland Gerlier Le 03-07-2006 à 11:30 sta |
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"Quand mon verre est plein je le vide, quand il est vide je le plains". Tu avait appliqué la maxime, en ce beau samedi avec les amis collectionneurs, chez Roger Florus? 
Je n'y ai pas été de main morte non plus...
Roland
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| Sujet : Sans tambours, ni trompettes Nouveau | De ON5MJ Le 03-07-2006 à 13:03 sta |
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Moi j'ai bu quasi que du coca light (Light comme lumière bien sûr) , j'ai donc pu le ramener sain et sauf au château. Nestor l'attendait.
Light comme lumière ..... tiens donc. Voyez le brevet que je viens de déposer: la lampe à huile de coude dans la bouteille de coca light avec capsule métalique.
Jacques
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| Sujet : Sans tambours, ni trompettes Nouveau | De Roland Gerlier Le 03-07-2006 à 13:53 sta |
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Ca va plaire à Georges Pitropakis...
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| Sujet : Sans tambours, ni trompettes Nouveau | De Pierrot du 82 Le 03-07-2006 à 14:39 cms |
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| Sujet : Sans tambours, ni trompettes Nouveau | De Georges Pitropakis Le 03-07-2006 à 15:12 sta |
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Bah, je ne veux pas faire de prosélitisme pour la limonade à bulles brunes. D'autant plus que mon limonadier favori vient de me rappeler alors que c'est mon premier jour de vacances... Ce n'est que pour un jour, j'espère.
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| Sujet : Sans tambours, ni trompettes Nouveau | De ON5MJ Le 03-07-2006 à 17:15 sta |
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| Sujet : Sans tambours, ni trompettes Nouveau | De Van den Bergh Georges Le 06-07-2006 à 09:46 sta |
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Bon, samedi je n'ai jamais eu le temps de me plaindre, à chaque fois que je vidais mon verre une bonne âme, et il n'en manquait pas, s'empressait de le remplir d'un breuvage à base de raisins pressés; les liquides à bulles c'est pour ceux qui ont besoin d'un coup de peps, hi, hi, hi sans prise de coke ,ha, ha, ha…et j'en remercie le Bob.
Ensuite, mon chien ne s'appelle pas Nestor ..mais Hector (pas Berlioz ,mais troyen quand même) et quand il remue la queue en mesure il est aussi fantastique .
Quand au surréalisme, je crois bien que je suis une victime de mon environnement.
Hergé a habité plus de 25 ans dans mon patelin (un musée est en voie de conception) et Moulinsart , en fait Sart - Moulin, n'est pas très loin ; Dupa (Cubitus) habitait le village à côté et un village plus loin habite Philippe Geluck (Chat alors !)
Dans ma ville d'Ottignies – Louvain – la -Neuve , l'Athénée (lycée) s'appelle Paul Delvaux et ce dernier a été nommé en son temps " Chef de Gare d'honneur " de la Gare de Louvain-la-Neuve ; donc quand la grande Kriek me croque, Magritte me gratte, alors j'écris un petit peu .
Signé Capitaine Kapstok.
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