| Sujet : Elucubrations sur une tétrode à faisceaux dirigés Nouveau | De JCJ Le 12-03-2007 à 13:45 sta |
|
Utilisation du logiciel QuickField pour tenter de comprendre comment apparaît le «suppresseur» fictif dans les tétrodes à faisceaux dirigés, 6L6 par exemple (suppresseur = G3 dans les penthodes).
Evidemment la version étudiante gratuite de ce logiciel ne permet pas de représenter une 6L6 réellement, il faut considérablement simplifier le modèle (1er schéma joint)
Je sais… ça ne ressemble pas beaucoup à une 6L6, mais la distance inter électrodes et le volume compris entre G2 et l’Anode sont à peu près respectés (une 6L6 à été sacrifiée pour la science)  .
Episode 1.
Simulation sans charge d’espace entre G2 et A.
Rien de bien spécial. Pas d’apparition miraculeuse d’une grille G3 fictive entre G2 et A.
Des électrons secondaires émis par l’anode seront captés par G2 (les électrons sont attirés dans le sens inverse des flèches du champ électrique).
A suivre…
Dans le prochain épisode de cette passionnante série, on verra comment la charge d’espace (850 millions d’électrons compris entre G2 et l’anode) modifient les choses.
| |
|
| Sujet : Elucubrations sur une tétrode à faisceaux dirigés Nouveau | De YM Le 12-03-2007 à 13:59 sta |
|
|
|
| Sujet : Elucubrations sur une tétrode à faisceaux dirigés Nouveau | De JCJ Le 12-03-2007 à 19:55 sta |
|
La suite...
Le champ et les potentiels tracés à l'épisode 1 manquent de réalisme puisque il ne tiennent pas compte des électrons qui se baladent dans la lampe et qui avec leur charge négative vont apporter des modifications.
Episode 2 : La vie des électrons entre G2 et l'anode.
Les formules habituelles de l'électricité montrent que les électrons traversent G2 (250 V) comme des malades à la vitesse de 9300 km/s, freinent en voyant l'anode à 150 V seulement...(bruit de frein)... Trop tard... choc dans l'anode à la vitesse de 7250 km/s.
Leur vitesse moyenne dans ce parcours est de 8320 km/s.
Comme ils portent chacun 1,6.10e-19 Coulomb et que l'on voit passer 0,075 Cb par seconde (Ia = 0,075 A), on arrive après quelques calculs à estimer qu'il y a environ 250 millions d'électrons en transit entre G2 et l'anode.
Encore quelques coups de calculatrice et cela montre que l'on à une densité de charge électriques moyenne d'environ 0,00002 Coulomb par m3 entre G2 et l'anode.
On donne cette densité de charge au logiciel, et on constate que la présence des électrons à affaibli le champ au niveau de l'anode et donc que les électrons secondaires arrachés à l'anode seront moins attirés par G2... mais finiront quand même par l'atteindre.
Toujours pas de G3 fictif pour repousser les électrons secondaires vers l'anode.
Faut-il désespérer ?... La suite au prochain épisode.
PS : Pour le puristes cette simulation ne tient pas compte d'un phénomène important qui est que la densité d'électrons est plus forte près de l'anode que de G2 (puisque les électrons ralentissent en se rapprochant de l'anode). La densité calculée n'est qu'une moyenne.
Le but de cette petite simulation n'est pas l'étude exacte d'une 6L6.
| |
|
| Sujet : Elucubrations sur une tétrode à faisceaux dirigés Nouveau | De Pierre Le 12-03-2007 à 20:13 cms |
| |
|
| Sujet : Elucubrations sur une tétrode à faisceaux dirigés Nouveau | De JCJ Le 12-03-2007 à 21:42 sta |
|
La fin de ce beau compte de fées...
Episode 3
Donc les électrons entre G2 et l'anode diminue le champ électrique près de l'anode, ceci d'autant plus que le nombre d'électrons par cm3 (densité d'électrons) est grand.
La simulation jointe montre que pour une forte densité d'électrons on arrive à inverser le sens du champ électrique devant de l'anode, si bien que les électrons secondaires émis par celle-ci auront tendance à y retourner plutôt que revenir vers G2.
Voilà "G3 fictif" créé.
Comme les cathodes de l'époque (et actuelles ?) n'étaient pas capable de cracher les électrons avec une forte densité, la solution "6L6" était de concentrer les électrons émis par une cathode classique en "étranglant" au maximum la zone de circulation des électrons entre G2 et l'anode (électrodes de déviation latérales, focalisation des électrons entre les mailles de G1 et G2).
Pour arriver à la simulation jointe j'ai multiplié la densité d'électrons par 10 (par rapport à l'épisode 2).
Je ne sais pas quel est le "taux d'étranglement" réel des électrons dans une lampe à faisceaux dirigés, la simulation montre simplement le principe.
Le second document montre que le potentiel devant l'anode est plus faible que sa propre tension (150V), ce qui explique bien l'inversion du champ électrique.
Et maintenant dodo...
| |
|
| Sujet : Elucubrations sur une tétrode à faisceaux dirigés Nouveau | De JCJ Le 14-03-2007 à 12:26 sta |
|
Toujours à la découverte de ce super logiciel... on peut aussi étudier la trajectoire des électrons dans le modèle de la lampe.
Ici, un paquet d'électrons secondaires éjectés de l'anode au point X avec une vitesse de 2800 km/s. Pour cette vitesse d'éjection seuls ceux qui sont dirigés exactement dans l'axe arrivent à traverser la charge d'espace concentrée devant l'anode pour aller vers G2.
| |
|
| Sujet : Elucubrations sur une tétrode à faisceaux dirigés Nouveau | De ON5MJ Le 15-03-2007 à 00:58 sta |
|
Moi ce qui m'épate c'est qu'on ait pensé au principe et qu'on l'ait afiné il y a très longtemps sans avoir de logiciel de simulation à l'époque.
|
|
| Sujet : Elucubrations sur une tétrode à faisceaux dirigés Nouveau | De JCJ Le 15-03-2007 à 06:56 sta |
|
Si on étudiait les lampes avec les moyens actuels, je suppose que l'on fabriquerait des modèles très supérieurs à ce que l'on connais. Dans un bouquin très théorique "Physique appliquée aux industries du vide", G.A. Boutry regrettait en 1963 qu'aucune étude sérieuse ne serait jamais faite.
Les chinois devraient nous inventer ainsi la lampe de puissance audio idéale, au lieu de vendre des copies plus ou moins réussies d'anciens modèles.
| |
|
| Sujet : Elucubrations sur une tétrode à faisceaux dirigés Nouveau | De Pierrot du 82 Le 15-03-2007 à 15:26 cms |
| |
|
|
Journaux du site au 22/08/2022 à 10:26
!!
