J'y vas-t-y ou j'y vas-t'y pas? ... c'est super comme réaction.
Ceci est une introduction amusante pour savoir comment fonctionne une detectrice
à "SUPER RÉACTION", mais bien avant d'en arriver là, commençons par faire
connaissance avec le "DIAC", acronyme de: "Diode Alternating-Current Switch"
Ce composant électronique, ressemble très fort à une petite diode silicium pour
petits signaux, dans le genre de la 1N4148, mais là s'arrête cette ressemblance.
Á l'intérieur c'est tout autre chose, pour commencer, il y a shématiquement deux
assemblages identiques, un assemblage est constitué de trois composants: une
diode, une diode zener, et un thyristor, comme le montre Minus dans l'image.
Les deux assemblages sont connectés en parrallèle et en tête-bèche, le tout forme
un interrupteur bidirectionnel, et sert généralement à déclancher des Triacs, mais
dans notre cas nous allons utiliser la moitié du diac (c'est à dire avec un des deux
assemblage) pour en faire un oscillateur à relaxation, selon le schéma ci joint.
Le Diac a un seuil de déclanchement d'environ 30 à 32Volts, attention! les deux
assemblages ne déclangent pas forcément avec la même valeur, il est possible
d'avoir un seuil de déclanchement dans un sens, de 28Volts et de 32Volts dans
l'autre, donc si vous retournez le Diac dans le schéma (voir post suivant) attendez
vous à avoir une légère différence de fréquence par rapport au sens précedant
l'inversion.
Comme on le voit, le schéma de la figure 001 représente un oscillateur à relaxation,
il y a une résistance R1 qui a pour fonction de charger le condensateur; à première
vue et en régime établit, on pourrait croire que le signal en forme de dents de scie
qui apparaît aux bornes du condensateur démarre à partir du zéro volt, pour ensuite
arriver au niveau de déclanchement et redescendre brutalement au niveau zéro volt,
il n'en est rien, car au moment du déclanchement du diac, celui-ci voit une tension
qui diminue lentement à son entrée et une tension qui monte rapidement à sa sortie
(aux bornes de la résistance R2) c'est alors que le diac se déconnecte car son
courant est passé en dessous du seuil de maintien du thyristor. et de nouveau le
cycle recommence, le condensateur se charge à partir de ce niveau de tension à
travers la résistance R1 jusqu'a la valeur de tension qui va déclancher le diac.
Les explications, que l'on trouvent le plus couramment, sur le fonctionnement d'un tel
circuit, se limite souvent à la phase de charge et celle de décharge du condensateur,
mais rarement à une troisième phase qui se situe entre les deux premières, ce
moment crucial nous allons l'appeler: " J'y vas-t-y ou j'y vas-t'y pas? ".
Lorsque la tension, aux bornes du condensateur, approche de la valeur critique
de déclanchement, située donc dans cette zone de; " J'y vas-t-y ou j'y vas-t'y pas? "
le circuit devient sensible à la moindre variation de la tension d'alimentation, à la
moindre induction sur les fils de câblage, enfin disons à tout ce qui peut faire
basculer ou empécher de faire basculer de la phase 1 à la phase 2. et de provoquer
un décalage dans le temps, ce décalage n'est autre que l'image d'un signal
representant un ou plusieurs événements extérieurs au circuit.
(de par cette particularité, ce circuit est facilement synchronisable).
Une application pratique de ce montage en radio, est le petit appareil de contrôle
auditif de la figure xxx qui sert à vérifier la haute tension sur les postes à lampes, la
tonalité varie en fonction de la valeur de cette haute tension, et si on a une oreille
d'accordeur de piano on pourra même "entendre" la valeur de cette haute tension.
A suivre... (si vous le désirez?)
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