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J'ai trouvé quelque chose d'interesssant sur le net :
Salut à vous qui avez peut être débarqué ici par hasard... et peut être aussi intrigué, vous vous êtes demandé : Mais c'est quoi la DCC ?
- pas de panique je vais faire un petit rappel historique.
- il faut d'abord garder à l'esprit que la DCC (malgré ses qualité indiscutable) a tres certainement été le plus beau flop technologique de tout les temps...
Apres l'échec relatif au niveau grand publique de la DAT (Digital Audio Tape) sorti en 1985 par sony, qui aurait du être la remplacante de la K7 audio standard à l'échelle mondiale, mais il n'en fut rien, notemment à cause de son prix tres élevé.
En 1992 philips mis sur le marché la DCC à peu pres en même temps que sony et son MD (Mini Disc) la DCC était l'évolution "logique" de la traditionnel K7 audio sorti également par philips en 1963. La principale évolution apporté par la DCC et bien entendu comme son nom l'indique le "digital" la DCC offre une qualité d'écoute égale à celle d'un CD, et la rétro-compatibilité, en lecture seulement, des K7 audio standard, ça aurait du être enfin la remplacante officiel de la cassette audio standard, absolument tout y'était pour que ça marche essentiellement le fait que toute personne dans le monde achetant une platine DCC puisse lire ses anciennes cassette... un argument plus que de poids, mais il n'en fut rien non plus...
Techniquement, sur la DCC, il n'était pas rentable d'enregistrer dans le même format qu'un CD (je vais expliquer plus bas, pourquoi cela imposait des contraintes) à savoir en PCM (ou MIC en bon français, qui veux dire "modulation par impulsion codée" et respectivement "Pulse Coded Modulation" en anglais) la DAT, elle, enregistre en PCM grace à son procédé de têtes rotative (comme un magnetoscope) ce qui permet d'enregistré un gros débit de données pour un défilement de bande tres réduit, la DAT offrait en standard 120 minutes d'enregistrement (dans le format identique au CD)
La DCC, elle, reste sur le principe de tête fixe, pour pouvoir stocker les données numérique philips a divisé la bande magnetique en 9 pistes par face (8 pour les données audio, et 1 pour le texte et l'asservissement) soit 18 pistes au total, un veritable chef d'oeuvre ! pour faire tenir autant de pistes sur une si petite bande, qui à la base en analogique n'en avait que 2 par faces.
Le CD utilise donc un format brute, ce qui nécessite un débit de données important. Pour pouvoir faire tenir 45 minutes d'enregistrement par face d'une DCC, si le PCM avait été utilisé, la durée par face serait d'approximativement 12 minutes... Il fallait donc réduire ce débit de données, et donc il à fallu innover en utilisant un procédé encore asser inconnu du grand publique à cette époque... et au combien banal aujourd'hui :
La compression psychoacoustique, comprenez compression avec pertes. (lossy)
Pour résumer et essayer de faire simple, philips c'est basé sur un algorithme de compression déjà éxistant, j'ai nommé : le MPEG 1 layer 1, et oui... le grand père du MP3 (MPEG 1 layer 3) en apportant toutefois des modifications, ce qui l'a fait sortir du standard MPEG, philips l'a donc baptiser "PASC" (Precision Adaptive Sub band Coding)
Le principe de la compression avec perte est simple, je vais essayer d'expliquer, on part du principe que dans un message audio, il peut y-avoir (et il y'a) des bruits, des sons, qui sont écrasés par un autre bruit plus fort (par ex : dans un orchestre, des notes de flutes en même temps qu'un coup de cymbale) et donc inpercéptible à l'oreille mais toutefois quand même enregistrés, pour gagner de la place on va donc faire disparaitre ces bruits et sons faibles du message audio. Les puristes décriaient (et décrient toujours d'ailleurs...) la compression avec pertes, car elle dénature le message original, ce qui n'est pas faux puisque on supprime des sons qui étaient présent (mais inaudible...) mais dans les faits, quand la compression est tres bien faite il n'y a pas de differences perceptible.
Donc pour arriver à un résultat correcte, sans artefacts de compression audibles, philips a dévloppé son procédé avec l'aide de mélomanes et des tests en aveugle, càd essayer de différencier une DCC d'un CD sans savoir quel source on entend. ce fut un succes de ce point de vue là.
Et donc le résultat finale donna naissance au PASC avec un débit de 384 Kb/s (ce qui équivaudrait de nos jours à un MP3 de 224 Kb/s) contre 1,5 Mb/s pour le CD.
Pour parler plus simplement, le PASC avait un débit de 38,4 Ko/s contre 150 Ko/s pour le CD
je vais donc résumer les possibilités de la DCC :
- Enregistrement en qualité CD - Taux d' échantillonage possible : 32 Khz, 44,1 Khz, 48 Khz - Détection/correction d'erreurs au standard CIRC, comme le CD audio - Gestion de texte (nom d'aritiste, titre du morceaux, nom de l'album) et dans la 2eme génération de platines, la gestion des paroles... mais à ma conaissance aucunes casettes pré-enregistré ne l'a utilisé.
Toujours dans les platines de 2eme génération, la possibilité pour l'utilisateur d'entrer du texte (ça ce limite juste au titre) et les platines 1ere génération ne savent pas l'afficher.
-Autoreverse de serie -La recheche par piste (comme un cd) -Rétro-compatibilité avec les K7 audio analogique (en lecture)
Je pense l'explication bien claire, non?
Yves
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